1. |
Cette nuit là
03:28
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Cette nuit là
C’était un soir d’hiver j’men souviens comme si c’était hier
Cette nuit d’hiver nos vies ont défilé
Cette nuit d’hiver on a juré sur nos fiertés
Cette nuit nos vies auraient puent s’arrêter
Le téléphone sonne hey jpasse chez toi c’est la merde
J’te raconterais direct dans la caisse pas le temps de monter
Rdv sur le parking en arrière dans trente minutes
Prends de quoi fumer car la soirée va être longue
La clé dans le contact et le joint roulé au bec
Sur le siège passager, je sens un truc qui cloche
Démarre on est en retard on va rejoindre les autres
Mais on va où ?
Il me dit des mecs l’ont agressé ils étaient 5 ils l’ont massacré
Ça fait 2 jours qu’on planque à l’entrée de leur quartier qu’on les attend pour les sauter
Mais ces fils de putes doivent sentir un truc donc ils veulent pas se montrer
J’te jure je suis prêt à en planter un s’il le faut rien à foutre
J’ai l’impression qu’ils le savent qu’on les cherche rien à foutre
Moi aussi j’ai peur j’ai pas envie de mourir, mais je suis prêt à revenir chaque jour pour les défoncer ces fils de pute
Cette nuit là
On a failli passer le pas
Finir en bas à l’hôpital ou en face
Cette nuit-là
On avait tous trois vœux
Celui de rentrer chez nous dans notre pieu
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2. |
Dans ce monde
02:58
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Dans ce monde
Dans un monde où tout nous traverse
Où tout n’est que paresse
Ou le premier arriver sera l’futur tenu en laisse
J’ai beaucoup de mal à me sentir dans l’allégresse
À me sentir enfin libre de mes faits et gestes
Et les places sur le podium sont de plus en plus chères
La reconnaissance passe de moins en moins par les mères
Et toutes les âmes perdues pleurent leurs terres en enfer
Bloqué en pleine mer loin de l’Eldorado
Fixer un point à l’horizon à 20 sur un radeau
La main levée et l’espoir nageant entre les flows
Un bulletin de notes à préserver entre deux eaux
Radier l’humanité à des fins pécuniaires
Faire vivre l’humanité à la mélodie des prières
Pauvre occident à la mémoire courte
Pauvre dirigeant à la conscience courte
Dis au revoir à ta mère après une bise sur le front
Dis au revoir à ta mère en évitant les balles sur le front
Dans ce monde
Dans ce monde on se perd on se cherche
On se noie on se vend on s’accroche
On dérange on défile devant des sacoches l’air moche
On est moche putain qu’on est moche
Dis au revoir à tes rêves tes projets de carrières en suspend
Dis au revoir à la trêve la guerre est là pour un temps
Dans ce monde
Ta vie entre les mains d’un passeur tu verras jamais grandir les enfants de ta sœur
Des prières j’en ai plein mes mémos
Des pensées dans les mémos vocaux
Plus d’gig d’espace pour la mélodie de mes maux
Que des souvenirs comme le dernier sourire de Momo
J’en ai pas finis jamais je pose le stylo
Trop de têtes à faire tomber, trop de corps à relever
J’ai tu l’air fatigué ? je suis pas prêt de m’arrêter, car la peine est trop grosse pour ceux qui la feront jamais
Dis au revoir à ta mère après une bise sur le front
Dis au revoir à ta mère en évitant les balles sur le front
Dans ce monde
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3. |
L'instant trop tard
03:49
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L’instant trop tard
Maman est gentille
Fiston à la haine
Maman pleure sa vie
Fiston n’a pas de peine
De la peine et des regrets maman en a
Des rackets et des problèmes fiston en a
Maman sourit à la vie elle aime les gens
Fiston n’a pas de but mais prends de l’argent
Maman s’en tient aux valeurs et à ses buts
Fiston arrache des sacoches dans la rue
Maman est insécure et pleure le soir
Fiston n’a pas de futur et rentre tard
Assise devant la télé apeurée
Son in the back-alley
Son down in the street
Son don’t go on the wildside
Son cause you gonna die
On entend parler de lui dans tout le quartier
Il est un petit soldat dans chaque allée
Ses amis le respectent et les flics l’observent
La vie le laisse faire et la faucheuse l’observe
Fiston rêve de cash et de choses éphémères
Maman rêve de tout sauf d’aller au cimetière
C’est un futur gérant au futur très sombre
C’est une mère détruite aux valises de larmes
Larmes peines sont le quotidien d’une mère
Frasques stress sont le quotidien d’une mère
Fiston est pris à fond dans cette spirale
Creusant tous les jours sa pierre tombale
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4. |
Café noir
03:05
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Café noir
Coude noir sur le comptoir
Œil au beurre noir dans le polar
Le ciel est gris et le beat claque comme dans un album de Joe Fat
Je polarise le succès sur moi
Comme l’écureuil et sa réserve de noix
J’suis pas un rappeur technique
Juste un gars authentique
Qui milite pour le retour de Snap
Je pratique le rap aussi sérieux qu’une partie de raft
Rare sont les journées tranquilles en période de draft
A la seule différence que j’vois pas la couleur des contrats
Je minimise toujours le risque comme en période de rapt
C’est toujours l’affaire d’une seconde dans une bataille de rap
D’un deal mal géré et de finir ligoter enfermer dans une maison de trap
Pas celle d’Omar Sy à Paris, mais celle de Playboi Carti perdu au milieu des arbres
Avec une odeur chimique comme dans les toilettes de Mark
AKA Rent boy comme dans les annonces d’escortes
Tu sais je peux continuer longtemps comme dans un livre de Pat
Ce n’est pas le call de mon pote
Il est défoncé au bat perdu dans un bar comme dans un film qui claque
Ne comprends plus rien comme dans un problème de math
L’important c’est la jouer fine et faire échec et mat
L’important c’est d’être fier d’où l’on vient comme dans Métèque et Mat
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5. |
J'regarde en arrière
03:10
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J’regarde en arrière
Peau dans la peau dans la peau faire preuve de compassion
Mot dans les mots dans les maux
Je n’ai jamais eu de solutions
Me pencher sur mon cas
M’enfermer dans mes pensées
Me pencher sur mon cas
Avouer d’être névrosé
J’me souviens de mon histoire
Un gars mis à l’écart
J’me souviens de tous ces bâtards
Voulant m’enfermer dans un monde sans espoir
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6. |
Les douleurs sauvages
03:18
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Les douleurs sauvages
La nuit je fuis la douleur le stress l’anxiété qui progresse
La nuit je n’aime pas
La nuit je n’aime pas
La nuit dans les rues ça sent trop l’abattement
Seul au Canada dans tes souvenirs là-bas te manque
La nuit je pense à ceux qui perdent contact
À ceux qu’on enlève les droits
À ceux qui passent à l’acte
La nuit je fuis la douleur le stress l’anxiété qui progresse
La nuit je n’aime pas
La nuit je marche pas
Quand les démons dansent, les espoirs s’estompent
Quand 4,5 mecs décidés se disent, testons !
Quand mon âme déclare ce que je vois
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7. |
Carnet de route
02:52
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Carnets de route
Si j’avance dans le changement, je marche dans des flaques de sang violent dissident aux gestes alarmants
Sous son emprise je te détruirais
Une fois mal pris je respirerais
On m’a pas appris à faire semblant
Arroser une plante sache le c’est faire semblant
Te sourire dans la rue c’est faire semblant
C’est noyer ma haine au bar dans un 15%
Nos vies sont des morts à crédits
Sur 3 blocks ta vie peut en finir
C’est cette haine que je ressasse
Ce désir de violence que j’embrasse
La vie est une ironie
La vie c’est tout sauf un beat dansant
Violence soulagement perte de sang
La vie c’est tout sauf un beat dansant violence soulagement haine du présent
Génération figée dans le temps
Que des corps gisants les yeux rouges plus d’empathie
Plus d’empathie on en veut à leurs vies à leurs vies
Ces jeunes n’aiment pas leurs vies
Et ce beat se répète la soirée longue les promesses sur nos vies l’année longue les menaces sur leurs têtes à l’année longue donc tu regardes derrière toi à l’année longue
Je sortirais le soir ou les cœurs crieront je volerais ton âme quand les mères prieront
Entraînant enivrant les croix brûleront En criant en priant les espoirs brûleront
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8. |
Vinnie
01:45
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Vinnie
J’fais tourner des pâtes comme Vinnie
Sergio Tacchini Fila comme Vinnie
Milano Ristretto tous les jours comme Vinnie
Samedi soir chez Gemma comme Vinnie
Petite Italie à Dallas habile comme vinnie
Dans certains pays viens ici c’est vini
De Luvireni à Paul Abbott la classe comme Vinnie
Vinnie Jones Vinnie Paz
Robbie Gee a Vinni
La classe américaine comme Vinnie Verducci
Même les pitbulls sur côté s’nomme Vinnie
On laisse courir comme dans Lords of Brooklyn
Fais fondre du hasch dans des fours à pizza comme Vinnie
Cultive du basilic vends des 9 Mili comme Vinnie
Je suis loin de la balistique comme Milli Vanilli
Girl you it’s true
J’suis vanné comme Mookie
Millimétré comme Monica Bellucci
Je bébébêgaye dans les rues comme Smiley
Dans la rue on a fait du sale comme Spike Lee
Fais tourner des disques comme Senor Love Daddy
On a cassé les vitrines fais tomber les cadres de Franky
Manger des tonnes de pointes grasses pepperoni
Le regard loin nœud de cravate comme le père a Vinnie
Fan de cinéma et délinquant comme Vinnie
at the end of the day le parrain c’est Vinnie
At the end of the day ton fantasme c’est Vinnie
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9. |
La vie c'est adieu !
03:07
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La vie c’est adieu !
Tout quitter tout laisser au passé
Tout est plié
J’ai décidé de tout laisser sans même regarder
La vie c’est derrière les soucis c’est derrière la famille les espoirs les amis c’est derrière
Seul sur le quai devant moi l’espoir
Au loin je vois le changement flashé en pleins phares
On est pas protégé contre nos larmes
On est projeté que dans des drames
Hier soir dans l’bar c’était soirée sans lendemain
Regards croisés et suants jusqu’au matin
Mate les derniers mouv de danse dans les robes en satin
Pop les dernières pills et les derniers de vin
Piranha contre poisson rouge
Pirate fou contre Betancourt
La vie c’est adieu adieu adieu adieu
5 h du matin métro la tête dans les mains
Montréal fait la gueule et sonne les réveils matin
La nuit était à nous et les embrouilles aussi
J’ai des pages d’histoires écrit sur parchemin
Des plus drôles au plus tragiques
De celles qui marquent à celles qui piquent
Des étés passé à refaire le monde
A faire des parties de cartes dans nos coins préférés
Les esprits embrumés on faisait que planer
Puis enfin les années passent et les sourires s’effacent
Certains sortent du décor certains finissent avec flasque
Certains sont parti loin loin beaucoup trop loin
Piranha contre poisson rouge
Pirate fou contre Betancourt
La vie c’est adieu adieu adieu adieu
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10. |
Table rase
03:15
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Table rase
J’balaye tout rien à foutre de toute manière les feuilles tombent
J’balaye tout rien à foutre de toute manière les âmes tombent le ciel gronde et
Les relations n’ont pas changé
Tu sais qu’hier c’est déjà le siècle passé
Tu sais qu’hier c’est déjà le siècle passé
Tu règles plus en chèque, mais l’hypothèque n’a pas changé
La vie n’a qu’un visage aucune trace d’humanité
J’avance avec l’âge et je me trouve de plus en plus terne
J’marche dans la rue aspire à plus de plus de haine
J’suis pas nostalgique juste déprimé par demain joins mes mains entre elles pour un futur incertain
Table rase
Pris entre deux mondes
Pris entre deux mondes à la dérive je me sens
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8peize Montreal, Québec
8peize est un artiste solo montréalais. Il pratique un genre à la foi cru et coloré proche de l’univers de la Old School tout comme de la scène actuelle.
Contact : pierremartial1951@gmail.com
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